Le manque de personnel oblige le C.D.C. à réduire la période d’isolement des travailleurs infectés par le COVID

L’agence a également affirmé qu’il n’est pas nécessaire d’imposer une quarantaine à domicile après des expositions à haut risque aux travailleurs qui ont reçu toutes les doses de vaccin requises, y compris les rappels. Photo Luis Melendez / Unsplash

Alors que les hôpitaux se préparent à l’expansion rapide d’Omicron et à la pénurie de personnel, les Centers for Disease Control and Prevention ont réduit jeudi les périodes d’isolement pour les travailleurs de la santé infectés par le Covid-19.

Selon les conseils du C.D.C., les travailleurs de la santé asymptomatiques devraient être autorisés à reprendre le travail après sept jours et un test négatif. La période d’isolement d’une semaine peut être réduite davantage dans les hôpitaux qui connaissent une pénurie de personnel.

L’agence a également affirmé qu’il n’est pas nécessaire d’imposer une quarantaine à domicile après des expositions à haut risque aux travailleurs qui ont reçu toutes les doses de vaccin requises, y compris les rappels.

L’annonce du C.D.C. n’est pas nouvelle, car les hôpitaux du monde entier s’efforcent de faire en sorte que le personnel reprenne le travail plus rapidement. De nombreux responsables de la santé ont déjà mis en œuvre des politiques qui incluent des tests, le statut vaccinal, les symptômes et un délai d’isolement plus court.

Le Royaume-Uni est allé plus loin en réduisant la période d’isolement de toutes les personnes infectées de dix à sept jours si elles avaient été testées négatives à deux reprises par des tests d’antigènes rapides. Un sentiment que partagent de nombreux experts.

Des recherches récentes, dont une étude publiée par la Harvard T.H. Chan School of Public Health, ont révélé que les personnes vaccinées qui contractent une infection pernicieuse “excrètent le [virus] pendant une période plus courte que les personnes non vaccinées qui sont infectées”.

Alors que l’hiver d’Omicron balaie le Québec, les responsables de la santé de la province vont-ils suivre leurs homologues et diminuer la quarantaine pour les soins de santé et le grand public ?